L’USMNT fait rouler la Jamaïque en quarts de finale de la Ligue des Nations

Le football aux États-Unis, si souvent considéré comme un accessoire sur la scène mondiale, semble écrire une nouvelle histoire sous la direction de Mauricio Pochettino. La victoire 4-2 contre la Jamaïque lors du match retour des quarts de finale de la Ligue des Nations de la Concacaf n'était pas seulement une question de progression, c'était une déclaration.

Sous les lumières vives de Saint-Louis, avec plus de 21 000 supporters remplis dans le stade, les Yankees ont prouvé qu'ils avaient du courage, de la créativité et un esprit collectif qui leur manquaient depuis un moment. Christian Pulisic, le maestro, a marqué deux buts comme s'il jouait à un jeu occasionnel dans son jardin. Ricardo Pepi, le golden boy, a planté son drapeau avec un autre but décisif. Et Tim Weah ? Oh, il est revenu avec une frappe si féroce qu'elle ressemblait à un message personnel aux fans :"Je te manque encore ?"

Suivez MLS Multiplex sur X (Twitter).

Cette équipe ne trouve pas seulement son rythme ; il fonctionne comme une machine finement réglée. Et qui est derrière les commandes ? Nul autre que Pochettino, l'Argentin chargé de la tâche peu enviable de remplacer Gregg Berhalter, transformant désormais cette équipe en un mélange éblouissant de talent artistique et d'efficacité.

S'il y avait le moindre doute sur qui est le cœur et l'âme de l'USMNT, Pulisic l'a complètement effacé. Il était, tout simplement, parfait. Son premier but ? Une contre-attaque classique, avec Weston McKennie délivrant une passe précise qui a permis à Pulisic de battre Andre Blake avec une précision chirurgicale. La seconde ? Une frappe élégante qui a dévié un défenseur, ne laissant aucune chance au gardien. Des moments comme ceux-ci semblent être inscrits dans l’ADN de Pulisic. Au-delà des objectifs, il a fait preuve de leadership. Lorsqu'il a été remplacé à la 69e minute, la foule s'est levée à l'unisson pour l'applaudir.

Ricardo Pepi est le genre de joueur que l'on ne peut quitter des yeux. Il a le calme d'un pro chevronné et la faim d'un débutant. Son but, une frappe basse et mortelle après avoir profité d'une erreur défensive jamaïcaine, était un pur instinct. Pepi a le don de vous inciter à le sous-estimer avec son attitude calme, alorspaf, le ballon est au fond des filets.

Mais il représente bien plus que de simples objectifs. Pepi a appuyé haut, a contribué à la montée en puissance et a montré pourquoi il pourrait être le n°9 recherché par les États-Unis. Il semble enfin prêt à porter le poids de ce maillot.

Et si les joueurs étaient les stars, Pochettino était le brillant réalisateur qui tirait les ficelles. Il a fait passer Pulisic de l'aile gauche à un rôle plus central, lui donnant la liberté de dicter le jeu. Il a déplacé Weah vers la gauche, tandis qu'Antonee Robinson, toujours fiable sur le flanc, a fourni un soutien crucial au milieu de terrain.

Ce remaniement tactique a laissé la défense jamaïcaine en ruine ; ils semblaient toujours un pas trop lent. Pochettino n'a pas seulement modifié la composition, il l'a réinventée. Là où d’autres pouvaient voir des limites, il a vu du potentiel, comme avec Tanner Tessmann, qui excellait discrètement en tant que milieu de terrain box-to-box sans fioritures.

Le mérite est dû, mais la partie jamaïcaine n'a pas reculé. Demarai Gray était une menace constante, marquant les deux buts de la Jamaïque et gardant le match en vie jusqu'au coup de sifflet final. Les Reggae Boyz ont fait preuve de cœur et d'habileté, mais n'ont finalement pas eu la profondeur nécessaire pour faire face à la pression incessante des Américains.

Avec un ticket décroché pour les demi-finales de la Ligue des Nations de la Concacaf et une place pour la Gold Cup de l'été prochain, les États-Unis ont le temps de peaufiner ce diamant d'équipe. Le match amical de janvier contre le Venezuela donnera à Pochettino l'occasion idéale de tester les joueurs de la MLS et de solidifier son noyau.

Ce n’est pas seulement une équipe qui gagne, c’est une équipe qui réécrit son histoire. Et les supporters ? Ils en adorent chaque minute.