Avec la décision de se séparer de l'entraîneur-chef Vanni Sartini après quatre ans à la barre, leLe FC a clôturé un chapitre important de son histoire. Cette décision, bien qu'inévitable compte tenu des résultats récents, ouvre un espace de réflexion sur ce qui est attendu et sur la direction que le club devrait prendre désormais. Le tacticien italien Vanni Sartini a apporté sa marque sur trois titres de champion canadien, tandis que l'incohérence dansles matchs éliminatoires ont donné le coup de sifflet final. Avec le départ de Sartini, la direction a clairement indiqué que le prochain entraîneur devra élever le niveau de l'équipe.
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Arrivé pour la première fois par intérim en août 2021, Vanni Sartini a finalement été confirmé comme entraîneur-chef en novembre de la même année. Trois fois vainqueur du Championnat canadien sous sa direction et quatre fois à la barre en tant que qualificatif pour les séries éliminatoires de la MLS - trois fois au cours de cette période, Sartini n'a tout simplement pas pu les faire performer dans les grands moments malgré sa capacité à participer à des tournois importants en leur nom. de l'équipe.
Sous sa direction, Vancouver a accumulé un record de 57 victoires, 51 défaites et 39 nuls toutes compétitions confondues. Ces chiffres reflètent un mandat solide, mais pas spectaculaire. L'équipe n'a jamais dépassé le premier tour des séries éliminatoires de la Coupe Audi MLS, une lacune qui a pesé lourdement dans la décision de procéder à un changement.
Axel Schuster, directeur sportif et PDG du club, a été catégorique en commentant le départ de Sartini :
« Nous avons fait des progrès importants chaque année, mais le moment est venu pour quelqu'un de nouveau de diriger ce groupe avec une nouvelle énergie. Notre objectif est de construire un prétendant au championnat en MLS et également dans les compétitions continentales.
Même si Sartini a apporté des moments de joie aux partisans, comme des victoires au Championnat canadien et des qualifications aux séries éliminatoires, les résultats dans les phases décisives ont révélé les limites de l'équipe. La saison 2024 a été typique : après la retentissante victoire 5-0 de la Wild Card contre les Timbers de Portland, Vancouver a chuté dans la série Best of 3 du premier tour contre LAFC.
Ces hauts et ces bas en séries éliminatoires sont devenus un thème récurrent sous Sartini. Malgré des joueurs talentueux comme Ryan Gauld, Stuart Armstrong et Andrés Cubas, l'équipe semblait manquer de cohérence nécessaire pour rivaliser avec les géants de la ligue. La pression d’être performant lors des matches à élimination directe est finalement devenue le facteur déterminant du changement d’entraîneur.
La décision de remplacer Sartini montre l'ambition de la direction de faire passer les Whitecaps de Vancouver au niveau supérieur, en brillant non seulement au niveau national mais aussi dans des tournois continentaux tels que la Coupe des Champions de la CONCACAF, à laquelle l'équipe participera en 2025.
Axel Schuster a déclaré qu'une recherche d'un nouvel entraîneur-chef était en cours, mais il ne s'agit pas de chercher ; il s'agit de trouver quelqu'un avec une énergie nouvelle et une vision stratégique. La liste est riche en talents pour le moment, avec Brian White et le gardien Yohei Takaoka complétant Gauld, Armstrong et Cubas. La question est : qui peut faire plus avec tout cela ?
Le successeur de Sartini sera confronté à des défis importants. Le principal sera de surmonter les récentes frustrations de l'équipe en séries éliminatoires. De plus, ils devront faire face à la pression de concourir sur plusieurs fronts, notamment la MLS et la Coupe des Champions de la CONCACAF.
La direction a également clairement indiqué qu'elle souhaitait que l'équipe ait une identité et un style offensif clairs. Les bases sont là, mais il faudra bâtir une mentalité de gagnant si l'on veut transformer les Whitecaps de Vancouver en véritables prétendants au titre.