Mauricio Pochettino dirige désormais l'équipe nationale masculine des États-Unis (USMNT), et on ne peut nier l'ampleur du défi pour lequel il s'est inscrit. L'entraîneur argentin intervient avec le poids d'attentes vertigineuses et une volonté farouche de pousser l'équipe américaine vers de nouveaux sommets. Il ne se contente pas de préparer l'équipe pour la Ligue des Nations de la Concacaf, il a les yeux rivés sur la Coupe du Monde 2026, où, en tant qu'hôte, les États-Unis ont une occasion en or de faire vraiment du bruit.
Et le test démarre face à un adversaire coriace : la Jamaïque. Ce n’est pas amical ; c'est un enjeu élevé, un tour à élimination directe aller-retour. Si les États-Unis veulent avoir une chance en demi-finale, ils devront la mériter. Le premier match aura lieu à Kingston, un endroit où les États-Unis ont souvent enregistré des matchs nuls frustrants. Mais les temps sont bons, et Pochettino arrive alors que l'USMNT est en plein essor, avec des joueurs acquérant de l'expérience dans les plus grandes ligues européennes, apportant un mélange de confiance et d'ambition qui peut faire toute la différence.
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Pour commencer, regardons la liste de l'effectif de Pochettino, qui est un mélange de jeunes joueurs et de joueurs chevronnés. C'est une formation solide, avec 25 joueurs représentant certains des meilleurs talents du football américain du monde entier. Des dirigeants comme Christian Pulisic et Weston McKennie sont le pilier de l'équipe, apportant cette solide expérience des ligues européennes, où ils ont affronté des concurrents d'élite. Mais Pochettino ne mise pas seulement sur les vétérans. Des joueurs comme Malik Tillman, qui a brillé en Ligue des champions avec le PSV Eindhoven, et Diego Kochen, un brillant espoir de 18 ans, sont tous prêts à insuffler une nouvelle énergie à l'équipe.
Pochettino sera-t-il capable de transformer ce vivier de talents diversifié en une équipe bien huilée et imparable ? Parce que, soyons honnêtes, rassembler les joueurs vedettes ne représente que la moitié du travail ; l’autre moitié, et peut-être la partie la plus difficile, est de les faire jouer ensemble. La Jamaïque a été plus d’une fois une épine dans le pied de l’USMNT. À maintes reprises, les Américains ont vu les Jamaïcains faire monter la pression. Lors de leur dernière confrontation en Ligue des Nations, la Jamaïque a failli envoyer les États-Unis en demi-finale, mais Haji Wright a réussi un miracle de dernière seconde.
La pression est à son comble et les attentes pour ce match ne cessent de grimper. Perdre contre la Jamaïque serait un revers qui pourrait jeter une ombre jusqu’à la préparation à la Coupe du monde 2026. Une victoire, cependant, ferait de Pochettino le leader capable de mener cette équipe vers de nouveaux sommets. Ces deux matchs ont vocation à être historiques. Pochettino n'a pas le droit à l'erreur ; L'équipe américaine est sur une lancée et elle doit poursuivre sur cette lancée. Et au-delà de ça, les joueurs, surtout les plus jeunes, doivent prouver de quoi ils sont faits. La récente fenêtre de transfert a été un véritable tourbillon, avec des stars comme Pulisic, Weah et McKennie changeant de club, mais maintenant, sous le maillot américain, c'est un tout nouveau niveau de responsabilité.
Dans la perspective de 2026, ces matchs contre la Jamaïque sont un test de la position de cette équipe. C'est le premier grand défi pour une équipe qui a besoin de grandir et de mûrir dans des tournois à enjeux élevés. La Ligue des Nations est le dernier tournoi officiel avant la Coupe du Monde à domicile, et Pochettino doit en profiter au maximum. Si les États-Unis veulent s’imposer comme une véritable force sur la scène mondiale, le voyage passe par Kingston et Saint-Louis.