Kevin Kelsy, l'attaquant vénézuélien du FC Cincinnati, ne vit pas une saison ordinaire. Ce gamin est le genre de dynamo qui peut transformer une attaque moyenne en une machine à buts. Mais maintenant, le rêve de le garder dans l’équipe glisse entre les doigts de Cincinnati. Avec le temps qui presse, une clause de rachat de plusieurs millions de dollars et quatre clubs européens qui tournent en rond, le FC Cincinnati est confronté à un véritable dilemme de marché.
Voilà l'affaire : Kelsy a des yeux sur lui, et ce n'est pas un hasard. C'est le genre de joueur qui allie vitesse, présence dans la surface et ce flair naturel pour le but dont tout entraîneur rêve chez un attaquant. À 20 ans, il possède déjà une maturité impressionnante dans son jeu, et cela attire l'attention. Et en Europe, l’intérêt peut se transformer en offres en un clin d’œil, même si le Shakhtar Donetsk est impatient de le vendre à rabais. Ils ont fixé son prix à plus de 5 millions de dollars, un chiffre qui peut paraître modeste en Europe mais qui ressemble à un test de courage pour les budgets de la MLS.
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Le FC Cincinnati et Kelsy sont sur la même longueur d’onde : ils veulent tous les deux qu’il reste. Et pour cause. Sur le terrain, Kelsy a prouvé sa valeur ; en dehors du terrain, il a conquis les supporters, qui redoutent son départ. Mais vouloir ne signifie pas toujours obtenir. Ici, le pouvoir appartient à celui qui est prêt à payer, et cela nous amène directement au Shakhtar et à sa lourde clause de 5 millions de dollars.
Cincinnati a jusqu'au 30 novembre pour décider s'ils paieront. Il n'y a pas de marge de manœuvre, pas de plan B facile. À mesure que la date limite se rapproche, les chances de perdre Kelsy au profit d'un club européen augmentent. Quatre clubs ont déjà contacté le Shakhtar, désireux d'avoir une idée de ce qu'il faudrait pour intégrer Kelsy. Et soyons réalistes, l’Europe ne manque pas de clubs disposant du budget pour ce genre d’acquisition.
Imaginez : les dirigeants du FC Cincinnati d'un côté de la table, jetant un coup d'œil de l'horloge à la clause de rachat ; de l'autre côté, le Shakhtar Donetsk, pleinement conscient que son joueur a de la valeur et pourrait conclure une bonne affaire en Europe. Cincinnati doit agir, et vite.
Kelsy a été clair : il veut rester. Il se sent chez lui dans la ville, a le soutien des fans et on peut dire que la MLS lui convient. Il y a un sentiment d'inachevé, qu'il a plus à montrer ici. Mais alors qu'il regarde Cincinnati hésiter, les clubs européens sont prêts à l'attirer avec de nouvelles opportunités et des salaires plus élevés.
Cette indécision de Cincinnati peut être vue de deux manières. Pour certains, c'est la prudence ; le club réfléchit à long terme et évite les dettes. Après tout, le paysage financier de la MLS est encore très éloigné des ligues européennes, où les gros investissements sont monnaie courante. Mais d'autres y voient un pari : laisser filer une jeune star au moment où elle commence à marquer les esprits.
Sur le papier, la solution semble simple : il suffit de payer et de l'enfermer. Mais en pratique, c'est plus délicat. Cincinnati n’est pas un club qui peut dépenser des millions sans sourciller. Un investissement de cette ampleur nécessite de la planification et la confiance dans un retour sur investissement rapide. Parier sur Kelsy est un risque, mais le perdre en est un aussi. Si les Européens interviennent et concluent l’accord, ce sera encore un autre exemple de talent que la MLS a contribué à développer mais qui a finalement vu fleurir sur le terrain étranger.