Cette transition donne une image plus claire de la raison pour laquelle le groupe de receveurs du Kentucky a connu un exode. Les joueurs ont probablement ressenti de l'instabilité au sein du personnel d'entraîneurs, et le jeu sur le terrain n'était pas non plus excellent, ce qui a entraîné de la frustration. Dans une saison où l'offensive de passe du Kentucky s'est classée au 82e rang national avec un peu plus de 203 verges par match, une telle agitation ne fait qu'amplifier les défis du programme de Mark Stoops.
Les difficultés du Kentucky au poste de receveur large ne sont pas nouvelles, ce sera le 7e entraîneur WR en 13 ans. Le développement des joueurs a été incohérent et le manque de jeux explosifs a nui aux Wildcats lors de divers affrontements. Le départ de Daikiel Shorts laisse désormais un vide dans la direction d'une unité déjà vulnérable, soulevant des inquiétudes quant à la continuité du recrutement et du développement, ce que Stoops souhaitait conserver. Les solutions à court terme, comme l’accès au portail de transfert, pourraient ne pas suffire à stabiliser la situation étant donné les défis systémiques auxquels le programme est confronté.
Du point de vue du recrutement, la décision de Shorts au Nebraska pourrait avoir des effets d’entraînement. Les antécédents éprouvés de Holgorsen en matière d'infractions explosives constituent un argument de vente attrayant pour les recrues, et le Nebraska pourrait désormais siphonner les talents ciblés par le Kentucky. Pour une équipe qui se bat pour sa pertinence au sein de la SEC, perdre ne serait-ce qu'une seule bataille de recrutement peut faire reculer considérablement le programme alors que le Kentucky a déjà du mal à recruter des talents WR.