Si vous n'êtes pas déjà excité par la confrontation de lundi entre l'USMNT et la Jamaïque au scintillant CITYPARK de Saint-Louis, je dois vous demander : sur quelle planète êtes-vous ? Ce jeu ne concerne pas seulement le football ; c'est une question de fierté, de pression et, soyons honnêtes, du genre d'avenir qui pourrait façonner tout leur chemin vers la Coupe du monde 2026. Celui-ci a tout : du drame, de la tension et un potentiel de feu d'artifice.
Après une victoire âprement disputée 1-0 à Kingston, les États-Unis abordent ce match retour avec un léger avantage, mais ne nous leurrons pas, rien n'est gravé dans le marbre. Cette victoire n'était pas jolie. C’était décousu, difficile et décidé par deux jeux clés. Mais cette mince avance ? C'est un piège. Si la Jamaïque remporte la victoire avec un seul but d'écart et obtient l'avantage d'un but à l'extérieur, les choses pourraient s'accélérer pour les Américains.
Suivez MLS Multiplex sur X (Twitter).
Il ne s’agit pas seulement de la Ligue des Nations ou d’un ticket pour la Gold Cup. Il s’agit d’établir une norme et de prouver que l’USMNT est sérieux lorsqu’il s’agit de dominer la Concacaf. Qu'on le veuille ou non, ce match sera un test décisif pour savoir si l'entraîneur-chef Mauricio Pochettino dirige le navire dans la bonne direction.
En parlant de Pochettino, le gars est scruté à la loupe. Un Argentin entraînant les États-Unis ? Ouais, certaines personnes ne sont pas ravies. Mais jusqu'à présent, il a tenu ses promesses, façonnant cette équipe pour qu'elle soit agressive, rapide et, surtout, accrocheuse dans ces moments de réussite ou de mort. Le piège ? Il travaille toujours avec un temps limité pour mettre pleinement en œuvre sa vision.
Bien sûr, cette victoire à Kingston a démontré du courage, mais elle a également révélé les difficultés de l'équipe sur la route. La bonne nouvelle ? Lorsqu’il joue au CITYPARK, l’USMNT se sent imparable. Lors de leurs deux matchs là-bas, ils ont accumulé deux solides victoires, dont une victoire 6-0 contre Saint-Kitts-et-Nevis. Mais ne nous emballons pas, battre Saint-Kitts ne fait pas vraiment la une des journaux.
Affronter la Jamaïque est une toute autre bête. Les Reggae Boyz ont le vent en poupe et ont déjà prouvé qu'ils pouvaient rendre la vie difficile aux États-Unis. Vous vous souvenez de cette demi-finale de la Ligue des Nations en mars ? La Jamaïque a marqué dès la première minute et les États-Unis n'ont réussi à obtenir le match nul que dans le temps additionnel.
La Jamaïque arrive à chaud. Ils savent qu'ils auraient pu quitter Kingston avec un match nul sans Demarai Gray qui avait raté un penalty et le carton rouge de Mason Holgate. Cette fois, Holgate est absent, mais Michail Antonio est de retour et ils sont prêts à se battre.
Steve McLaren, leur entraîneur relativement nouveau, a insufflé une nouvelle énergie à l'équipe. La Jamaïque a toujours eu des joueurs remarquables, je pense à Leon Bailey, mais l'organisation tactique ? C’est là qu’ils ont souvent échoué. Avec McLaren, cela change. La défense est solide comme le roc, et leur attaque ? Dans une bonne journée, c'est mortel.
Tous les regards seront tournés vers les États-Unis, et cette pression pourrait en réalité jouer à leur avantage. Saint-Louis ressemble à une forteresse pour l’USMNT. La foule, passionnée et bruyante, transforme CITYPARK en chaudron. Et avouons-le, les chiffres ne mentent pas : les États-Unis ont un bilan presque impeccable dans cette ville.
Mais les records du passé ne font pas gagner des matchs. Ce qui fait, c'est l'état d'esprit. Si les États-Unis se lancent dans ce domaine en pensant qu’ils ont déjà tout gagné, la Jamaïque les fera payer. Et il n’est pas exagéré de dire que ce match pourrait donner le ton pour les deux prochaines années. Une victoire convaincante cimente le travail de Pochettino et renforce la confiance en 2025. Une défaite ? Ce serait un désastre, qui mettrait tout en doute.
Attendez-vous à un match serré avec de nombreux moments mordants et probablement des buts des deux côtés. Pour les États-Unis, le contrôle du milieu de terrain sera essentiel. Si Weston McKennie et Yunus Musah parviennent à donner le tempo, la Jamaïque aura du mal à se créer des occasions. Mais si la défense américaine échoue, Shamar Nicholson et compagnie seront prêts à bondir.
Mon avis ? Les États-Unis remportent une victoire, mais ce ne sera pas facile. Un 2-1 mordant, avec des moments de panique et peut-être, juste peut-être, un but de dernière minute pour sceller l'accord.