Le NYCFC et les Red Bulls recherchent la gloire dans un derby sur la rivière Hudson inoubliable

L'Hudson River Derby est plus qu'un simple jeu ; c'est un cocktail de drames des séries éliminatoires, de vengeance et d'énergie de ventilateur électrique qui vous coupera le souffle. Ce samedi, le New York City FC et les New York Red Bulls s'affrontent, et il ne s'agit pas seulement de décrocher un ticket pour la finale de la Conférence Est, il s'agit également de fierté, d'histoire et de règlements de comptes.

Ce n’est pas votre coup de pied ordinaire du dimanche après-midi dans le parc. Pour le NYCFC, cette demi-finale est une question de rédemption. Après une saison en dents de scie avec 50 points âprement disputés, ils entrent sur le terrain avec un nouvel air fanfaron. Renverser la tendance contre Cincinnati en séries éliminatoires n’était pas une mince affaire. Avec Matt Freese gardant le filet comme un homme possédé et Alonso Martínez menant la charge avec un total de 16 buts éblouissants cette saison, les Boys in Blue se révèlent être une forteresse inébranlable à domicile.

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De l’autre côté, les Red Bulls arrivent avec une énergie classique d’outsider, prêts à choquer à nouveau le monde. Éliminer le Columbus Crew, champion en titre de la Coupe MLS, était à couper le souffle. Carlos Coronel était un mur dans le but, en particulier lors de ces tirs au but angoissants. Soyons réalistes : dans des moments comme celui-là, on a l'impression que l'homme a de la glace dans les veines.

Mais n’édulcorons pas les choses, l’histoire récente n’a pas été tendre avec les Bulls. Deux défaites contre le NYCFC cette saison, dont une brutale raclée 5-1, dressent un tableau difficile.

Bien sûr, le NYCFC a l'avantage du terrain, mais ce n'est pas seulement la foule. Leur forme récente les fait passer pour les favoris, et les statistiques le confirment : 11 victoires, seulement 4 défaites et 3 nuls. Les fans savent qu'ils ont un gars en qui croire Matt Freese. Il était la star du spectacle contre Cincinnati, et ses exploits héroïques pourraient faire la différence dans cette bataille en séries éliminatoires.

Et cette attaque ? Alonso Martínez a été le cœur de l'offensive du NYCFC. Le Costaricain n'est pas seulement un buteur ; c'est un showman qui se montre à la hauteur. Deux buts lors de la dernière rencontre face aux Red Bulls ? Ce n'est pas seulement une question de compétence, c'est une question d'embrayage.

Pourtant, quiconque rejette les Red Bulls comme étant simplement « heureux d’être ici » doit se réveiller. Ces gars ont éliminé Columbus, pour avoir crié à haute voix. Carlos Coronel a pratiquement construit un mur dans le but, tenant l'attaque adverse à distance comme si c'était Berlin à son apogée. Si ce match se termine aux tirs au but, c'est lui qu'il faut surveiller.

Et en parlant de changement de donne, le retour d’Emil Forsberg au milieu de terrain n’aurait pas pu arriver à un meilleur moment. Le Suédois a injecté de la créativité et du flair dans une équipe qui commençait à se sentir dépassée. Sa capacité à orchestrer des contre-attaques avec des passes précises pourrait causer des problèmes au NYCFC s'il est surpris en train de faire une sieste.

La grande question est de savoir si les Red Bulls peuvent se débarrasser de leurs démons du Derby. Historiquement, ils ont eu le dessus dans cette rivalité, mais tout cela passe par la fenêtre lorsque le coup de sifflet retentit lors d'une demi-finale des séries éliminatoires.

Pour le NYCFC, il s'agit d'une occasion en or de consolider son statut de meilleure équipe de football de New York. Pour les Red Bulls, c'est l'occasion de faire taire les critiques, de venger leurs pertes et peut-être, juste peut-être, de raviver la magie qui semblait hors de portée ces dernières années.

Sur le papier, le NYCFC apparaît comme l’équipe à battre. Ils jouent à domicile, ont le vent en poupe après avoir battu Cincinnati et ont tout le dynamisme. Mais radier les Red Bulls serait une grave erreur. Ils ont montré qu'ils pouvaient renverser les pronostics, et avec Coronel dans le but et Forsberg tirant les ficelles au milieu de terrain, ils ont juste assez de puissance de feu pour renverser le scénario.