Le but, c'est comme cet ami tranquille qui ne se présente que lorsque les enjeux sont élevés. C'est là que le poids du jeu s'installe, où les acclamations peuvent se transformer en railleries en un clin d'œil. Et DC United ? Ils ont fini de jouer. En attrapant Jordan Farr des Tampa Bay Rowdies, le club envoie un message fort et clair : plus de faux pas. Avec un accord conclu jusqu'en 2026 et une option de prolongation jusqu'en 2027, Farr n'est pas seulement un autre nom sur la liste.
Ne nous édulcorons pas, 2024 n’a pas été une année record pour DC United. Dixième place de la Conférence Est ? C'est le genre de saison que l'on préfère oublier, couronnée par une absence des séries éliminatoires de la Coupe Audi MLS. C'était comme si l'équipe se promenait comme un touriste sans carte. L'entraîneur-chef Troy Lesesne a tenté sa chance, mais les pièces n'ont tout simplement pas cliqué. Et en plein milieu de ce désordre ? Une faiblesse flagrante entre les posts. Alex Bono et Tyler Miller, autrefois considérés comme des piliers défensifs, ont fini par s'échapper par la porte arrière. Entrez Jordan Farr, un homme en mission pour réparer les fissures.
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Farr n'est pas une recrue qui cherche à faire ses preuves. Le gars a disputé 139 matchs professionnels depuis 2019. Sa saison 2024 avec Tampa Bay a été du pur théâtre, 34 matchs, 11 feuilles blanches et une présence imposante qui pourrait calmer même les nerfs du défenseur le plus maladroit.
Son palmarès en USL Championship, avec des clubs comme Indy Eleven et San Antonio FC, en dit long. Farr n'est pas du genre à avoir besoin d'un cours intensif sur la gestion de la pression. Vous passez toujours de l’USL à la MLS ? Ce n'est pas une promenade du dimanche. La MLS est une bête complètement différente, remplie de stars internationales et d’un niveau de compétition qui dévore ceux qui ne sont pas préparés.
Il ne s’agit pas seulement d’une décision tactique ; c'est un jeu d'échecs pour une longue partie. DC United ne pense pas au prochain match ni même à la saison prochaine, ils posent les bases. Un contrat jusqu'en 2026 indique qu'ils visent quelque chose de solide, construit pour durer.
À 30 ans, Farr atteint son apogée. Il n'est pas trop jeune pour commettre des erreurs de débutant, mais il n'est pas assez vieux pour perdre son avantage. C'est comme trouver une voiture d'occasion en parfait état, vous savez qu'il lui reste encore beaucoup de kilomètres dans le réservoir.
Pour DC United, il ne s’agit pas seulement de réparer ce qui est cassé. Il s'agit de redéfinir le récit, une sauvegarde à la fois. Jordan Farr n'est pas là pour rester immobile ; il est là pour se tenir debout.